Après Anne, mompreneur dans le secteur de la beauté et du bien-être, nous rencontrons aujourd’hui Beverley, une femme indépendante et épanouie.

GB : Peux-tu présenter rapidement ?

BK : Je m’appelle Beverley, j’ai 42 ans, je suis Responsable commerciale et j’adore mon métier. Je suis maman solo de 2 enfants de 9 et 10 ans. Nous vivions à Paris jusqu’à présent, mais l’été dernier, nous avons emménagé à Montreuil. Je suis en ce moment dans une phase de ma vie où je me sens femme indépendante, épanouie et à ma place sur tous les aspects de ma vie. Je suis fan de salsa (la danse et la musique), j’ai d’ailleurs dansé la salsa pendant très longtemps et j’aime la danse en général. Je suis aussi une fan de musique, elle fait partie de ma vie. J’adore aussi le sport et les voyages. Je suis très active mais depuis que j’élève mes enfants seule, je construis quelque chose notamment avec ma deuxième activité, alors je préfère consacrer mon temps libre à mes enfants.

Beverley femme indépendante

GB : Quel est ton trait de caractère prédominant ?

BK : C’est un mix entre motivation et ambition pour ma vie. Je suis une femme indépendante, déterminée et très impliquée. Ce que je fais, je le fais avec mes tripes.

GB : Comment s’est déroulé ton parcours professionnel ?

BK : Mon parcours professionnel a été très actif aussi, comme moi. Ce qui veut dire que très tôt, j’ai voulu travailler, donc j’ai fait un DUT en techniques de commercialisation à la fac, suivi d’une année de Licence. Donc j’ai juste fait 3 ans après le Bac. J’adorais mes cours de Marketing et Commerce. J’ai ensuite été commerciale tout de suite. Et c’est un métier que j’aime de plus en plus. Mais tous les 2 ou 3 ans, je changeais d’entreprise parce que quand je ne me sens pas bien quelque part, quand je ne suis pas dans un environnement suffisamment positif, ambitieux, avec des équipes qui me tirent vers le haut, et un vrai manager leader, je ne peux pas rester. Etant très exigeante pour moi-même, je change quand ça n’avance pas. Et comme je suis très curieuse, cela m’a permis de découvrir beaucoup d’univers différents. J’ai travaillé dans la mode, dans le e-commerce (plusieurs acteurs majeurs de la vente en ligne…) notamment. Puis, vers 2011, souhaitant être une femme indépendante, je me suis mise à mon compte en tant de Coach en Personal Branding pendant 2 ans. J’ai fait du coaching classique où j’accompagnais les femmes individuellement dans la définition de leur personal branding. J’ai adoré cette première expérience entrepreneuriale et le personal branding est une passion. En revanche, la manière dont je l’ai fait m’a ennuyée car il y avait un décalage entre ce que je voulais apporter, le sens étant important pour moi, et la réalité du coaching basique. J’ai conscience, que j’aurais pu faire quelque chose de plus créatif, réinventer le coaching, mais je ne l’ai pas fait. De plus, pendant ces 2 ans, je n’ai pas pu me rémunérer à la hauteur de mes besoins, alors je suis repartie dans le salariat, mais sans oublier mon ambition d’entreprendre.
Un parcours plutôt riche et dynamique et c’est toujours le cas. Aujourd’hui, je suis salariée à plein temps depuis 1 an et demi dans une entreprise dans laquelle je me sens bien et, en plus, j’ai mon activité indépendante. J’ai toujours été actrice de ma carrière professionnelle et c’est quelque chose qui me tient énormément à coeur parce que, pour moi, le travail c’est aussi ma vie donc c’est pour cela que je suis exigeante.

GB : Depuis quand es-tu entrepreneure dans le secteur de la beauté et du bien-être ?

BK : J’ai toujours cherché à évoluer et à améliorer ma qualité de vie et, étant une femme indépendante, cela passait par ma carrière professionnelle. J’ai donc toujours été en alerte « est-ce que je suis bien là où je suis ? », « qu’est ce que je pourrais trouver de mieux ailleurs ? ». De par cette ouverture, j’ai toujours été très curieuse et c’est en 2006 ou 2007 que j’ai entendu parler d’un modèle d’entrepreneuriat qui a trotté dans ma tête pendant quelques années. En 2013, j’ai croisé le chemin d’une femme indépendante qui s’appelle Virginie qui travaillait à travers ce modèle d’entrepreneuriat, comme ça avait eu le temps de faire son chemin, j’étais prête à ce moment là. J’avais envie d’aller plus loin, j’avais envie de tester mes limites, mon potentiel. J’avais aussi envie de passer un cap que je n’arrivais pas à passer dans le salariat et c’est ce qui m’a donné envie de démarrer cette nouvelle activité indépendante en parallèle de mes jobs salariés.
Au cours du dernier trimestre 2017, j’ai quitté mon job salarié pour être une femme indépendante et me lancer à plein temps dans mon entrepreneuriat auquel je me suis consacré pendant toute l’année 2018. Mais n’ayant pas atteint les objectifs que je m’étais fixés parce que mon mental était préoccupé par d’autres challenges de ma vie personnelle, en début de 2019, je me suis remise en recherche d’un nouvel emploi salarié.
En Janvier 2019, j’ai également pris la décision de faire une pause dans mon activité indépendante tout en restant « connectée » au groupe collaboratif mais je l’ai reprise en Décembre 2020. J’avais besoin de faire différemment et de réfléchir à comment.

GB : Pourquoi as-tu décidé de te lancer ? Quel a été ton déclic ?

BK : Je m’en souviens très bien. J’avais déjà entendu parler de cette activité et de cette marque auparavant, mais je ne me suis pas lancée parce que j’étais « bloquée » par l’image que ce métier peut renvoyer. Quand Virginie m’en a parlé, j’étais déjà convaincue par le modèle économique et je n’avais pas de doute quant à l’offre produit. Ce qui a été mon déclic, c’est de voir qu’un profil comme celui de Virginie, qui était DAF (Directrice Administrative et Financière) avec sa personnalité, et son intelligence, en a fait son activité principale. « Si un profil comme elle le fait, je veux le faire aussi ! » Il n’y avait plus de question à se poser. Moi aussi, je voulais être une femme indépendante.

GB : Qu’est ce qui te plaît le plus dans ton nouveau métier ?

BK : Il y a plusieurs choses mais pour résumer, c’est l’ambition commune que l’on a tous. C’est que quelle que soit la raison pour laquelle on le fait, c’est parce que cela nous tire vers le haut. J’aime cette ambition collective de croissance. Mais il y a aussi l’état d’esprit de la plupart des gens. Les personnes qui nous rejoignent et qui restent ont un état d’esprit positif, un mental et une ouverture que je ne retrouve pas ailleurs. Et puis, il y a cette liberté, pas seulement financière, parce qu’avec ce métier, on apprend à s’affranchir de nos peurs, du regard des autres. Beaucoup de choses se débloquent sur le chemin quand on veut devenir une femme indépendante. Si je dois résumer en une phrase, ce qui me plaît le plus, c’est le chemin que j’expérimente…

GB : Qu’est-ce qui te plaît le moins ?

BK : Franchement, c’est difficile mais si je dois dire quelque chose, ce serait les personnes qui ne sont pas à leur place avec nous mais qui sont là malgré tout et qui finalement polluent. Parce que comme je le disais, ce qui me plaît c’est l’état d’esprit des gens qui contribuent, qui avancent, qui aident…etc.

GB : En quoi ton nouveau métier a-t-il changé ta vie ?

BK : Il a changé ma vie dans le sens où je ne me sens plus coincée dans mon avancement. En tant que salariée, très souvent, je me suis sentie bloquée dans mon évolution, dans la liberté que je voulais acquérir, ce qui me motivait pour changer de job. Avec ce nouveau métier, en tant que femme indépendante, je n’ai plus de plafond. De plus, mon état d’esprit a aussi changé. C’est-à-dire que, pendant longtemps, quand je cherchais ce que je pouvais faire pour aller plus loin, pour atteindre mes objectifs, je croyais qu’il n’y avait pas de solution accessible pour moi, ce qui était très frustrant. Je savais que je voulais plus que ce que j’avais mais je ne voyais pas comment l’atteindre. Ce nouveau job m’a permis de savoir comment je peux changer les choses. Après, il faut maîtriser le véhicule mais en tout cas, je sais qu’il existe.

GB : Selon toi, quels sont tes atouts pour exercer ce métier ?

BK : Je dirais que mes principaux atouts sont : mon humilité et mon amour de la transmission, notamment aux femmes car cela me tient beaucoup à cœur.

GB : As-tu une anecdote marquante sur ton parcours d’entrepreneur ?

BK : Je ne sais pas si c’est une anecdote mais disons que cette activité professionnelle là, c’est la seule, et pourtant j’ai eu d’autres activités indépendantes et j’ai été salariée, c’est la seule qui me prend aux tripes. C’est physique, je le ressens et c’est également la seule qui coche toutes les cases et où je me projette dans l’avenir. En fait, ce métier est bien plus qu’un job et j’ai envie d’aller jusqu’au bout de ce chemin que j’expérimente.

GB : Quelle est ta plus grande réussite dans la vie ?

BK : Mes enfants bien sûr mais pas que. Les enfants, c’est magnifique mais ce n’est pas parce qu’on est maman qu’il n’y a plus que ça dans la vie. Donc je dirais aussi ce que je suis devenue car cette activité m’a appris à prendre conscience de mon évolution personnelle et même si je ne suis pas encore là où je veux être, je sais que je suis sur la bonne voie. Je suis satisfaite de ces progrès et de ce qui m’attend encore.

GB : Comment te vois-tu dans 5 ans ?

BK : Dans 5 ans, je me vois femme indépendante et leader, j’aurai bien développé mon affaire et j’aurai encore grandi ce qui me permettra d’apporter mon aide à d’autres femmes qui souhaitent se développer et gagner leur liberté elles aussi. Je serai beaucoup plus libre qu’aujourd’hui et je serai à 100% indépendante et plus du tout salariée.

GB : As-tu des conseils à donner à toutes celles qui souhaiteraient se lancer dans cette aventure entrepreneuriale ?

BK : Il est vraiment important se respecter soi-même et de se dire qu’on a cette responsabilité d’aller chercher ce qui nous correspond, d’avoir cette ambition pour soi-même. On devrait tous avoir cette priorité là. On a le droit et on mérite d’avoir une vie à notre image. Donc avant de démarrer ou quand on démarre cette activité indépendante, il faut avoir cette idée là en tête, avoir cette mission…se dire qu’on le fait pour des raisons qui nous sont propres, certes, mais aussi pour évoluer soi-même. Il faut d’abord le faire pour soi même si notre volonté est d’aider les autres.