Aujourd’hui, nous rencontrons Anne, une femme entrepreneur forte et assumée.
GB : Bonjour Anne, peux-tu te présenter rapidement ?
AC : Bonjour, je suis Anne, j’ai 50 ans, je vis à Paris. Je suis une vraie parisienne chic et citoyenne du monde. J’ai vécu près de 25 ans à l’étranger en tout. J’adore l’art, la vie et j’ai un parcours de plus de 20 ans dans le secteur du luxe en marketing, communication et relations publiques.
Je suis très active dans le domaine humanitaire et plus précisément pour l’éducation des filles en Inde, je marraine directement deux petites filles et j’ai contribué à la création d’un orphelinat dans le Nord de l’Inde.
GB : Comment s’est déroulé ton parcours professionnel ?
AC : J’ai fait un Master en Marketing et communication en formation continue en 2009.
Mais ce qui m’anime, c’est le Luxe. J’ai toujours été passionnée par le secteur du luxe tant par l’excellence, par le savoir être, qu’on ne mentionne pas assez, que par le savoir-faire. J’ai eu la chance de côtoyer, chez Chanel, des personnes très inspirantes comme Karl Lagerfeld et j’ai malgré tout évolué sans piston dans le Luxe, ce qui est assez rare parce que, il faut dire les choses, c’est un réseau où il y a peu d’offres d’emplois. On avance par connaissances et moi, je suis fière de dire que j’ai avancé par mon parcours, par mes études, par mon professionnalisme, mon sérieux et ma rigueur. J’ai donc été Responsable Communication pour de grandes maisons dans le luxe pendant plus de 20 ans. Puis j’ai décidé de créer ma société dans le Consulting en Communication il y a presque 6 ans.
GB : Quel est ton trait de caractère prédominant ?
AC : Je suis forte et résiliente. J’ai une mission sur cette planète et je profite de chaque jour. J’exprime également une joie de vivre qui est un véritable cadeau parce qu’il y a des jours avec et des jours sans. J’ai aussi cette prédisposition de toujours voir le positif, de toujours voir les solutions. Il n’y a pas de problème, il n’y a que des solutions !
GB : Depuis quand es-tu femme entrepreneur dans le secteur de la beauté et du bien-être ?
AC : Je suis femme entrepreneur dans le secteur du bien-être depuis quelques mois (Juillet 2020), sachant qu’après avoir travaillé dans le salariat pendant 20 ans, j’ai monté ma structure dans le Consulting en Communication il y a 5 ans que je maintiens aujourd’hui en parallèle. C’est donc une continuité pour moi. Pour cette nouvelle activité, je me suis adossée à un partenaire dans le bien-être. Ainsi, c’est une autre corde que j’ajoute à mon arc.
GB : Y travailles-tu à temps complet ou temps partiel ?
AC : Au départ, j’avais prévu de m’y consacrer à temps partiel mais avec la conjoncture actuelle, ce métier dans le secteur du bien-être est devenu mon plan A dans le sens où, en terme d’investissement, ça représente peut-être 35 à 40% de mon temps mais la stratégie que je mets en place étant très claire, mon temps employé est doublement efficace. Ainsi, je peux encore me consacrer aux clients de mon entreprise de Consulting car j’ai des missions à réaliser.
GB : Pourquoi as-tu décidé de te lancer ? Quel a été ton déclic ?
AC : Mon déclic a été lorsque tous les projets de ma société de Consulting en Communication se sont écroulés comme des dominos. Cette société fonctionnait bien et fonctionnera à nouveau, j’en suis certaine. Mais là, je suis indépendante et il faut donc que je vive. Il est pour moi hors de question de mettre la clé sous la porte ! Donc avant de me lancer, j’ai fait une étude de marché pour savoir quels étaient les secteurs qui fonctionnaient le mieux. Le bien-être fonctionne très bien et est même en pleine croissance. De plus, j’ai trouvé la société qui me permet d’avancer comme je l’entendais.
GB : Qu’est ce qui te plaît le plus dans ton nouveau métier ?
AC : Le business model est très performant, les produits sont haut de gamme. Pour moi, le haut de gamme, c’est l’excellence, le savoir-faire , l’exigence, l’innovation qui est derrière ces produits. Et puis, moi qui suis femme entrepreneur depuis 5 ans, je peux remarquer les bienfaits de cette entreprise qui accompagne, qui facilite le travail. Tout est simplifié pour qu’on soit vraiment focalisé sur le développement de son affaire. On n’est pas retardé par tout ce qui est comptabilité et tâches administratives. C’est un point fort pour moi.
GB : Qu’est ce qui te plaît le moins ?
AC : Je ne me développe pas assez vite. J’aimerais me développer encore plus vite mais ça viendra, il faut que je sois patiente ! Je vois l’aspect positif dans tout ça : j’avance lentement mais sûrement tout en apprenant. Je sais que tout apprentissage est important pour ma construction future, donc je pose les fondations et j’avance. Et comme on dit dans ce métier « Intention haute – Attachement bas »…
GB : En quoi ce métier a changé ta vie ?
AC : Je suis certaine qu’il va changer ma vie future mais dans la conjoncture actuelle, il a déjà changé ma vie dans le sens où je vois la lumière au bout du tunnel ! J’ai connu le salariat, j’ai énormément appris, tant sur les produits de la marque pour laquelle je travaillais que sur le développement personnel. En tant que femme entrepreneur aussi, j’ai appris beaucoup de choses durant ces 5 ans. Mais ce que j’apprends aussi dans ce nouveau métier, c’est l’excellence des formations. Et surtout, je vois le potentiel dans ce business model qui va me permettre d’aller très loin. Donc c’est certain, cela va changer ma vie de manière radicale.
GB : Selon toi, quels sont tes atouts pour exercer ce métier ?
AC : Je suis curieuse de nature et je m’intéresse réellement aux gens et à leur vie. Et c’est ce que j’ai tant aimé dans les voyages : la découverte de soi à travers les autres et à travers d’autres cultures. J’adore l’humain. J’ai une certaine bienveillance quand je vais vers les gens. Je suis positive et j’avance. J’ai également un côté leader qui est un atout pour ce métier. J’adore accompagner les autres et ma mission, c’est de les faire rayonner : faire rayonner le luxe français à l’étranger, faire rayonner des clients dans leur développement à l’international et faire rayonner des personnes dans leur épanouissement personnel et professionnel.
GB : As-tu une anecdote marquante sur ton parcours de femme entrepreneur ?
AC : Avant de rentrer dans cette aventure, j’ai fait quelques recherches, j’ai étudié le business model et même si j’ai développé une expertise dans les cosmétiques auparavant, j’en ai parlé à ma dermatologue pour me rassurer sur les produits. En effet, j’ai une peau très fragile et je n’utilise que des produits qui me sont conseillés par elle. Je lui ai parlé de cette marque et elle m’a dit « Ce sont de très bons produits ». Je lui ai donc demandé « Est-ce que vous me voyez travailler dans ce métier ? », elle m’a répondu « Vous allez cartonner ! ». De plus, ma dermatologue, qui est réputée à Paris, m’envoie ses patientes. Elle leur dit « Anne est quelqu’un de fiable et de surcroît, elle fait la promotion de très bons produits ». Elle a vu les progrès sur ma peau ! Et elle est très exigeante et c’est ce qui est extraordinaire ! Ma dermatologue ne se permettrait pas de ruiner sa réputation !
GB : Quelle est ta plus grande réussite dans la vie ?
AC : Ma plus grande réussite, c’est d’avoir monté mon entreprise il y a 5 ans et d’avoir tenu malgré l’absence de soutien parce qu’être femme entrepreneur en France, ce n’est pas évident ! Et d’avoir pu vivre de ça jusqu’au Covid, j’en suis plutôt fière !
Et bien sûr, ce sont les différents projets humanitaires que je soutiens qui me remplissent de joie.
GB : Comment vois-tu ta vie dans 5 ans ?
AC : Je me vois avoir très très bien réussi dans ce métier et très bien gagner ma vie ! Et être ainsi un soutien plus important pour toutes les personnes qui me sont chères et d’autres dans le besoin.
GB : As-tu des conseils à donner à toutes celles qui souhaiteraient se lancer dans ce métier ?
AC : Il faut sauter dans le bain ! C’est une belle aventure où on peut vraiment de révéler. C’est un modèle économique tellement différenciant que cela peut amener à se poser des questions et je le comprends. Et pour les gens qui veulent se lancer, il faut dans un premier temps croire aux produits, être convaincus de leur efficacité. De plus, il faut faire confiance au soutien, à l’accompagnement incroyable de cette équipe ; c’est vraiment la force du collaboratif qu’on ne trouve pas ailleurs ! Il ne faut pas avoir peur de poser des questions. C’est important d’avoir cette humilité d’apprendre et d’avancer ensemble. Il faut comprendre que devenir totalement indépendant dans ce métier prend du temps.
