En France, selon une étude Citrix CEBR en octobre 2014,  75% des salariés indiquent que la flexibilité du travail améliorerait leur bien-être . En effet, 93% des salariés considèrent l’équilibre vie privée vie professionnelle comme un sujet de préoccupation très important tandis que 71% des salariés disent manquer de temps au quotidien (selon Baromètre de la conciliation entre vie professionnelle et vie privée de l’OPE 2015). Mais à quoi correspond la flexibilité du travail ? Elle englobe à la fois des organisations comme des statuts bien différents.

flexibilité du travail et du temps

La flexibilité du travail  sous différents statuts

Trois types de statuts peuvent faire l’objet de flexibilité du travail :

  • Le statut Salarié : Un contrat de travail à durée indéterminée (CDI) ou à durée déterminée (CDD) est signé entre le salarié et son employeur.
  • Le statut Non-salarié : Le statut dépend de la forme d’entreprise que l’indépendant a choisi (entreprise individuelle, EIRL, auto-entrepreneur, EURL ou SASU).
  • L’indépendant en portage salarial : le travailleur indépendant qui souhaitera avoir le sécurité du salariat en terme de cotisations (retraite, chômage…), de contrats avec ses clients…etc optera pour le portage salarial.

La flexibilité du travail est pour certains une véritable nécessité puisque 55% des cadres déclarent qu’ils auraient conservé leur dernier emploi s’ils avaient eu plus de flexibilité au travail.

Les différentes organisations permettant une flexibilité

Différentes organisations du travail flexible sont possibles en fonction du lieu, des horaires et du temps de travail :

  • Télétravail : dans ce cas, le salarié est amené à travailler quelques jours par semaine (télétravail partiel) ou la semaine entière en dehors de l’entreprise (chez lui, espaces de coworking, etc…), ce qui lui fait économiser le temps de trajet et lui permet d’être plus efficace sur les tâches qui nécessitent une plus grande concentration. Il faut savoir que la productivité est augmentée en moyenne de 22% en télétravail (meilleure efficacité, gain de temps, meilleure motivation…).
  • Horaires souples dites flexibles  : une plage horaire fixe est imposée par l’employeur mais le salarié a la possibilité de choisir les heures de début et de fin de sa journée de travail ce qui apporte un peu de souplesse, notamment pour déposer les enfants à l’école ou pour les rendez-vous médicaux, par exemple.
  • Temps partiel : dans ce cas, le taux horaire du salarié est inférieur à l’horaire légal ou conventionnel ; c’est le cas des mi-temps et 80%. 68% des salariés en temps partiel le sont par choix (être présent pour les enfants, avoir du temps libre…).

Ces formes d’organisation du travail sont une réponse à la demande des salariés d’avoir une flexibilité du travail mais sans quitter la sécurité du salariat.

En revanche, si la liberté de temps est aussi importante que la volonté d’autonomie totale (liberté de choisir ses clients, ses missions, ses horaires et son lieu de travail…), devenir indépendant semble incontournable. Notons d’ailleurs que pour 42% des cadres, l’autonomie est en première place des aspirations au travail.